Depuis que je me suis mis au Yoga, je me sens mieux dans mon corps et je me sens plus calme intérieurement. Il est donc évident que je vais continuer à explorer cette pratique qui a des variantes. Pour commencer, voici la fameuse SALUTATION AU SOLEIL qui permet d’échauffer le corps et d’étirer chaque partie du corps. Il est possible de le faire très vite comme très lentement, en adaptant le souffle à chaque rythme régulier.

La salutation au soleil se compose d’une succession de 12 mouvements, à répéter plusieurs fois de suite et met en action toute la musculature pour la réchauffer et la « conditionner » pour les âsanas.

André VAN LYSEBETH

01

EXPIRER

C’est le moment de déconnecter du « réel ».

Vos pensées du moment s’en vont avec le souffle. Vous les retrouverez sûrement plus tard et là c’est le moment de se détendre alors oui, dès qu’une pensée arrive par la droite, balayez là doucement vers la gauche.

Le corps bien droit, les pieds bien posés au sol, votre tête dans l’axe, vous êtes comme un « i » et l’énergie peut circuler du ciel vers la terre.

02

INSPIRER

Touchez le ciel.

Puis pliez le dos pour toucher tranquillement le nuage derrière vous.

03 – LA PINCE

EXPIRER

Touchez vos pieds, le sol ou vos chevilles.

L’idée est mettre en contact le ventre et les cuisses.

…et de vider tout son corps de l’air inspiré précédemment.

04

INSPIRER

Une fois les poumons vidés, bloquez le souffle un instant.

Genoux gauche plié en avant.

Le genoux droit peut toucher le sol pour plus de facilité sinon gardez le en l’air.

Vous pouvez soit toucher le sol du bout des doigts, soit rejoindre les mains « en prière » et les tendre le plus haut possible, tout en les regardant, menton relevé.

05

EXPIRER

Les pieds et les mains à plat sur le sol.

Formez un angle droit à 90°. Le regard est tournée vers le nombril. Le dos est étiré. Relâchez la nuque, cette pose détend.

Vous pouvez penser que les énergies négatives s’échappent de vos mains et de vos pieds dans le sol.

Vous pouvez rester quelques temps ainsi.

06

STOP

En commençant par faire la planche, le souffle coupé.

Les coudes toujours près du corps.

Descendez jusqu’à toucher le sol avec le menton tout en relevant les fesses.

07

INSPIRER

Comme une libération après la pose endurante que l’on vient de faire, remplissez vos poumons d’air et tendez votre tête vers le ciel.

Les épaules sont relâchées.

08

EXPIRER

Nous revenons « chien tête en bas » en poussant avec les extrémités vers le sol.

Les pieds à plat sur le sol. Formez un angle droit à 90°. Le regard est tournée vers le nombril. Le dos est étiré.

Relâchez la nuque, cette pose détend.

Vous pouvez rester 5 respirations ainsi.

09

INSPIRER

Cette position est aussi une libération après la pose endurante que l’on vient de faire, remplissez vos poumons d’air et tendez votre tête vers le ciel.

Les épaules sont relâchées.

Le genoux droit est plié et lancé en avant.

Le genou droit est relâché.

Variante plus difficile : Rejoignez les mains et tendez les le plus haut possible vers le ciel.

10

EXPIRER

Lorsque l’on fait la pince et que l’on se plie en 2, Pensons que nous vidons entièrement l’air de notre corps et que les toxines partent avec.

Souffler permet d’aller plus loin dans l’effort. Essayez donc de vous dépasser, d’aller plus loin que ce que vous croyez être capable de faire, en tirant sur vos chevilles afin de mettre en contact au maximum le bas du corps avec le haut.

Touchez vos orteils, vos chevilles, le sol avec vos doigts ou la paume de vos mains.

11

.INSPIRER

Après avoir touché la terre, rien de mieux que de toucher le ciel, n’est-ce pas ?

Il est temps de s’étirer au maximum et de tendre progressivement les mains rejointes vers l’arrière.

.

12

INSPIRER

Revenons au point de départ, les mains sur les cuisses, détendues, ou les mains jointes au niveau de la poitrine.

Cela ressemble à une prière ? Profitons donc pour faire un souhait, comme de recommencer en mieux, ou de remercier notre corps qui a réussi à suivre la volonté de l’esprit de faire ces mouvements en conscience.

Une participation active de la conscience est requise. Ne penser à rien d’autre, éviter les distractions et les interruptions. Un rythme uniforme est à maintenir au cours des salutations successives.

André VAN LYSEBETH